Alain Finkielkraut om romankonsten
Finkielkraut beskriver i À la première personne1 hur det var Milan Kundera och Marcel Proust som fick honom att återfå tron på romankonsten.
… je sais par Kundera et aussi par Proust relu à la lumière de sa pratique et de sa pensée, que le roman, c’est le parti pris de la prose, le choix de “recueillir tout ce que les muses plus hautes de la philosophie et de l’art ont rejeté”2 (s. 30).1 (s.54):
Kundera […] assigne au roman la mission que je croyais réservée à quelques philosophes et, insensible au charme de la rupture, vacciné par son expérience historiques contre la volonté de faire table rase du passé, il donne du modernisme une définition que je n’avais jamais entendue: “Avancer, par de nouvelles découvertes, sur la route héritée."3. Disant, après Flaubert que le romancier s’efforce d'“aller dans l’âme des choses”3 (s.76) et, après Proust, que “son ouvrage n’est qu’une espèce d’instrument d’optique qu’il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que, sans celui-ci, il n’aurait peut-être pas vu en soi-même”3 (s. 114), Kundera m’a redonné le goût de la vérité romanesque. Il m’a permis de sortir par la littérature de l"aire de jeu funèbre pour mandarins abstraits”4 (s. 660) qu’était devenu l’espace littéraire."1 (s. 55-56)
Han vänder sig starkt emot det anslag som post-strukturalisterna och säkert också existentialisterna Sartre och de Beauvoir (med tanke på mandarinerna) banat väg för där romanen främst har ett värde som symbol och tecke. Finkielkraut hyllar istället romanen som inträdesbiljett in i en annan verklighet där man har möjlighet att lära sig något om hur det är att vara människa. Det är det som utgör romankonstens främsta värde. Det är åtminstone så jag tolkar det.
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Alain Finkielkraut (2019): À la première personne, Gallimard. ↩︎
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Vincent Descombes (1987): Proust, philosophe du roman, Éditions de Minuit. ↩︎
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Milan Kundera (2005): Le Rideau, Gallimard. ↩︎
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Marc Fumaroli (2019): Pour les humanités, in: Partis pris. Littérature, esthétique, politique, Robert Laffont. ↩︎