Jean Giono menar att det finns olika sorters kännedom om världen; en av intellektuell karaktär och en av sensuell karaktär. Så här skildrar han hur de skiljer sig åt1 (s. 76-77):

Ce que je veux écrire sur la Provence pourrait également s’intituler : “Petit traité de la connaissance des choses.” On ne peut pas connaître un pays par la simple science géographique. On ne peut, je crois, rien connaître par la science; c’est un instrument trop exact et trop dur.

Le monde a mille tendresses dans lesquelles il faut se plier pour les comprendre avant de savoir ce que représente leur somme. La certitude géographique est semblable à la certitude anatomique. Vous savez exactement d’où il passe et ce qu’il arrose. Mais, la vraie puissance du fleuve, ce qu’il représente exactement dans le monde, sa mission par rapport à nous, sa lumière intérieure, som charroi de reflets, sa charge sentimentale se souvenirs, ce lit magique qu’il se creuse instantanément dans notre âme et ce delta par lequel il avance, ses impondérables limons dans les océans intérieurs de la conscience des hommes, la géographie ne vous l’apprend pas plus que l’anatomie n’apprend au chirurgien le mystère des passions.

Une autopsie n’éclaire pas sur la noblesse de ce coeur cependant étalé sans mystère, semble-t-il, sur cette table farouchement illuminée à côté des durs instruments explorateurs de la science. Comme les hommes, les pays ont une noblesse qu’on ne peut connaître que par l’approche et par la fréquentation amicale. Et il n’y a pas de plus puissant outil d’approche et de fréquentation que la marche à pied […].

Lika litet som kirurgen kan lära sig om våra passioner genom att studera hjärtat; lika litet kan geografen förstå ett landskap genom de instrument han eller hon har till sitt förfogande. Det liknar det jag har nedtecknat av Tegnér nånstans på en lapp om att det är poesin som kommer närmast beskrivningen av det verkliga eller sanna.

Även om Giono skriver prosa knyter det han skriver också an till poesin eftersom den sensuella kännedomen han talar om får mig att associera till ett sensibelt, och därmed också poetiskt sinnelag. På det sättet knyter det också an till det som den flanderska poeten Paul van Ostaijen skriver när han beskriver ‘poesin och extasen som förundran inför det outsägliga’ .


  1. Jean Giono (1993): Provence, Gallimard. ↩︎